jeudi 29 mai 2008

Prix inter-lycées

Les élèves des classes participantes ont assisté à la projection du film de Claude Miller, Un secret, inspiré du roman éponyme de Philippe Grimbert.

Mme Piniau et Mme Lepère sont venues nous rejoindre à l'issue du film pour la remise des prix. Robert Doisneau participait pour la première fois et c'est une de nos élèves qui a remporté le 1er prix (ex-aequo avec une élève du lycée du Parc des Loges): Rudie Dzon Mbumba qui présentait Ma vie rebelle de Ayaan Hirsi Ali. Les deux autres finalistes de la classe de 204, Louisa Gesset et Tomoko Yoshida qui ont présenté respectivement La part de l'un, la part de l'autre de Eric-Emmanuel Schmitt et Ensemble c'est tout de Anna Gavalda. (Tous ces livres sont au CDI ).

Toute la classe a participé avec sérieux, soutenue par l'enthousiasme de Geneviève Boufflet, leur professeur de lettres. Beaucoup de productions auraient mérité d'être primées, mais c'est un concours, et il n'y avait que 3 gagnants...

Bravo à toutes et tous. A l'année prochaine, pour un autre prix, nous n'en doutons pas!
Sandrine Joubin et Annie Noiret

mardi 20 mai 2008

La dernière exposition de l'année : Le sucre

Au CDI, depuis le mardi 20 mai jusqu'aux vacances, les élèves de 2nde 19 et leurs professeurs Mme Parra-Richarte, Mme Durin et Mr Delautre,
vous proposent de découvrir
"le sucre dans tous ses états"
Une exposition sur l'histoire, l'économie, et les propriétés physico-chimiques du sucre

samedi 17 mai 2008

Fin du prêt pour l'année en cours

Merci de bien vouloir noter ces dates:
Fin du prêt pour l'année scolaire en cours
samedi 17 mai 2008
Retour de tous les documents prêtés
samedi 7 juin 2008

Les documentalistes vous demandent de bien vouloir respecter ses dates, pour entreprendre un inventaire du fonds documentaire. Ce n'est pas une tâche purement formelle. Cela permet d'examiner l'état des documents, de lister les besoins et d'apporter un meilleur service.

Bon courage pour les examens, aux candidats et aux professeurs qui interrogent et corrigent!

Chapitre 6 : L'école de Wazoumbou




Au village de Wanzoumbou, la piste nous a conduit par hasard, en contournant le village, au milieu d’une cour d’école. Vaste aire sableuse, recreusée par les pluies. Les soubassements en béton des bâtiments s’en sont trouvés surélevés ; il faut faire une grande enjambée pour gagner la porte des salles.

Les classes étaient vides. Un instituteur et deux formatrices devisaient autour d’un tas de cahiers et quelques « bics », leur seul matériel. Sur les deux murs sans fenêtres, l’un face aux élèves, l’autre dans leur dos, le béton avait été peint en noir afin que toute la surface puisse servir de tableau. Règles de grammaire, vocabulaire, consignes d’exercice, dessins (l’harnachement d’un cheval, l’appareil digestif), des exemples géographiques, couvraient tous les espaces disponibles, avec des consignes et des légendes ornées d’une belle écriture cursive. On y trouvait des tables et des bancs, d’une autre époque pour nos yeux d’occidentaux, mais cette école de brousse, possédant un tel mobilier scolaire, restait exceptionnelle pour le Niger. Dans le reste du pays, et même dans les bâtiments récents construits dans le cadre du programme « spécial » du Président, les élèves sont par terre, sur des petits tapis ou des nattes, ou des morceaux de carton. Leur matériel se résume au mieux, à des ardoises. Le maître ne dispose que d’un dictionnaire. Et vers les steppes rases de Zinder ou de Tanout, on ne trouve que des classes « paillottes », avec des maîtres « aux pieds nus » de 17 ou 18 ans, qui tracent sur le sable les lettres et les dessins géométriques de leurs leçons et ne disposent d’aucun support si ce n’est leur imagination et leur débrouillardise.


Ici les salles de classes étaient conformes à ce que l’on en attendait, bien qu’elles ressemblassent à celles des campagnes françaises, il y a un siècle. Désuètes, sans équipement, dépendantes de l’énergie et de l’inventivité des maîtres pour posséder cette atmosphère si particulière des endroits où l’on apprend, où l’on progresse et imagine tous les avenirs. Mais les visages des enseignants étaient fatigués, dépourvus d’enthousiasme. Un beau parler, certes, dans un français châtié, mais sans le vibrato espéré. Pour 30 ou 40 000 FCFA par mois, sans matériel, dans un contexte d’isolement terrible lorsqu’on a fait ses études en ville, c’est compréhensible !
Les enfants sont venus peu à peu et se sont regroupés pour la photo. En ligne, parce que c’est l’habitude des rassemblements, semble-t-il, dans cette cour ouverte au soleil. Lorsqu’ils sont interrogés, ils sourient un peu et répondent lentement. Chez les petites filles apparaît une grande anxiété dans le regard, comme si elles se sentaient en défaut, pas à la hauteur, ou menacées de punitions.

En effet, que peut-on attendre des « blancs », qui surgissent tout à coup avec leurs véhicules puissants et chers ? Quel peut être l’avenir de ces « campements » lointains, sur ces terres de confins où les chercheurs d’or ou les passeurs de cigarettes ont plus de prestige que ceux qui s’échinent à gratter la terre et pousser les troupeaux dans la brousse ?
L’école promet implicitement des lendemains meilleurs, mais ici l’économie est celle de la survie. On retrouvera beaucoup de ces jeunes dans les quartiers pauvres des villages, organisés autour de quelques trafics occultes, ou coureurs de brousse, à la recherche du miel dans les troncs morts, tressant le secco pour le toit des cases, se souvenant à peine des lettres et des mots tracés au tableau, qui parlaient pourtant du reste du monde…

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vendredi 16 mai 2008

Mardi 20 mai, de 12h30 à 14h un "mardi de Doisneau"

Mr Jean Pierre Pervès, de la "société française d'énergie" ancien directeur du CEA
évoquera pour nous:
Les enjeux énergétiques d'aujourd'hui et de demain
(Quelle alternative pour le pétrole? Quelle place pour le nucléaire? Le rôle des énergies renouvelables
Salle Isnard