Je sors du bahut et j’affronte la liberté. Cette liberté qui me permet de m’évader des soucis que seul l’école peut vous engendrer.
Je quitte ma cuisine et j’affronte le ménage. Il y a quelques minutes régnait l’ordre et la fraîcheur, mais maintenant c’est au désordre de me faire face. Equipée comme Madame Propre, je vais à la recherche des miettes qui se sont glissés entre le canapé et sous la table de cuisine.
Je laisse le monde réel et j’affronte le monde imaginaire qu’offre la littérature, l’ordinateur …
Je sors de ma douche et j’affronte à nouveau la saleté que je ne peux esquiver. C’est à ce moment là que l’on réalise que la propreté fait partie des choses éphémères.
Je sors du monde noir, étouffant, étroit, douillet, humide, gluant, où se trouvent tous les organes. Pour rejoindre le monde éblouissant, lumineux, coloré, riant, collectif, bruyant, stressant, fatiguant.
Je sors du monde silencieux, discret, éteint, pour affronter les 7 ans malheurs c'est-à-dire la crise d’adolescence qui est un moment de la rébellion, les saisons hivernales, l’Humanité en guerre, le racisme …
Cependant je sors de la solitude pour être accueillie par un troupeau de fourmis blanches qui sont les sages femmes !!!
Je sors de la routine installée, un environnement sécurisant et bien accueillant, je quitte mes affinités et mes amis présents, un cocon sucré et imposant, un contact chaleureux, flamboyant et très manquant.
J’affronte les imprévus, les sons répétitifs et lassant, les clics fréquents, la liberté, la chaleur et l’odeur du café, les responsabilités, l’implication, la créativité professionnelle.
Je quitte des visages familiers pour me retrouver face à des inconnus qui deviendront par la suite des collègues indispensables.
J’abandonne, l’espace d’un mois, un emploi du temps organisé pour une vie chamboulée et pleine de surprises.
Je vis dans la réalité, la routine, je découvre un environnement chaleureux étonnant et impressionnant.
Je quitte la pluie, le froid et le stress de la ville pour entrer dans un paysage paradisiaque.
Je sors du paradis ensoleillé pour affronter l’obscurité et la fraîcheur.
Après avoir affronté la vie, on trouve toujours le moyen de s’échapper grâce aux vacances !!
Je sors d’un monde stressant pour affronter un univers pesant
Je sors d’un univers agréable, pour affronter une vie répétitive
Je sors d’un monde intéressant, pour affronter un monde ennuyeux
Je sors d’un monde encadré, pour affronter un monde avec pleins de libertés
Je sors du Paradis, j’affronte l’horreur et l’Enfer.
Je vais d’un monde chaleureux et joyeux à un monde effrayant et glaçant.
Je sors du monde parfait, où tout n’est que gaieté et convivialité. J’ai peur de me séparer de ce rêve idyllique, doux comme de la soie et rassurant pour aller vers un monde grinçant, froid qui m’en pique la peau et entêtant. Ce monde qui tétanise, nous renfermant dans la crainte et l’obsession de se faire agresser, piétiner dans une ruelle sombre, non loin de son cocon familiale si rassurant.
Ce monde répulsif me rend anxieuse, je me sens moite car il me révulse, m’inquiète mais m’intrigue et m’attire dans ses profondeurs. Ces dernières me font si peur. J’ai l’impression d’être prisonnière d’une plante carnivore plantant ses dents acérées dans mes bras frêles et pâles comme la face de la lune se reflétant dans un lac aussi lisse qu’un miroir.
J’essaie de retrouver des forces nécessaires pour remonter à la surface lisse de ce lac afin de retrouver la chaleur et la douceur des rayons couleur d’or du soleil caressant mon corps, l’apaisant. Cette lumière tendre, alléchante et soyeuse me redonne de l’espoir pour aller de l’avant, pour oublier les coups, parfois blessants, parfois tranchants, voir effrayants, que l’on prend durant une vie cruelle et malsaine.
Je me lasse pourtant de ce paradis, voulant malgré tout encore apprendre, fuir encore pour mieux comprendre ce qu’est la vie, ses difficultés, ses joies et ses peines.
Je sors d’un abri sombre pour affronter le ciel bleuté.
Je quitte l’ennui de l’école pour découvrir un épanouissement somptueux au travail.
De la rencontre, à l’envie, le désir, le rêve, l’amour.
Ces mots sont symboles de l’éphémère.
Rencontre évidente, liens de deux personnes qui mènent vers l’inconnu.
Pour entrer dans un état d’émotion intense à l’idée de te voir chaque jour.
L’aube, la fraîcheur, relèvent un sentiment de déséquilibre pesant.
Pour m’abandonner dans un doute qui me convins du pire.
Que dois-je faire ?
L’éphémère change, perturbe, donne un sentiment d’instabilité.
L’instabilité te représente malgré toi.
Changements, une certaine liberté.
Une liberté qui brise peu à peu.
Je te connaissais, je ne le reconnais plus.
Une rage de combattre les personnes de ce genre s’installe en moi.
Je m’échappe du sentiment d’amertume qui me reste de toi, qui m’entraînera vers une liberté inconditionnelle.
Je sors du quotidien pour affronter une vie plus excitante
Je sors de l’ennui pour affronter une vie faite de rebondissements
Je sors d’une vie monotone pour affronter l’inconnu
Je sors d’une vie sans goût pour affronter la couleur
Je sors de l’obscurité pour affronter la lumière
Je sors d’un chemin dans une forêt compressée par les arbres pour affronter les virages et les intersections
Je sors d’une cage pour affronter la liberté
Je sors d’une boite pour affronter les mouvements
Je sors de l’enfance, j’affronte le monde des adultes en gardant toujours au fond de moi un esprit enfantin.
Je sors d’un rêve, j’affronte la réalité en pensant toujours un peu plus chaque jour que ce rêve deviendra réalité.
Je sors de chez moi, j’affronte la pluie en me disant que peut-être demain sera un jour meilleur avec des rayons de soleil pour apporter la joie.
Je sors de la mer, j’affronte la terre en espérant qu’un jour la paix qui existe sous l’eau ressortira sur terre.
Je sors de mon corps, j’affronte la mort en pensant à tous ceux qui m’ont apporté joie et peine dans ma vie passée.
Je sors de mon nuage, j’affronte la pollution mais je sais très bien que le soir je retrouverai mon cocon.
Je sors d’une impasse, j’affronte les obstacles pour mieux retrouver le chemin que l’on ma guidé à ma naissance.
Pauline
Que l’on soit petit ou grand, nous somme tous pareil face à la réalité.
Comme une photo bien organisée, aux moindres détails pensés, plaquée au centre d’un cadre trop carré.
Éjecter les imperfections, tant redoutées.
Pour aller là ou les imperfections sont appréciées, ou le cadre est déstructuré.
Un autre chemin aux milles autres paysages s’offre devant nous, tout est possible.
Il ne reste plus qu’a « Imaginer »
Petit les moules sont fait pour faire des gâteaux aux odeurs délicates et raffinées.
Plus grand le moule est pour nous, l’éducation nous y contient ou nous jette quand le résultat obtenu n’était pas celui désiré,
Adulte ils nous servent de souvenirs et permet de transmettre un savoir pour les générations à venir.
Je sors d’une photo plaquée au mur encadré sous verre pour entrer dans un long passé.
Je sors d’un décor minutieusement organisé et j’entre dans des apparences effacées.
Je sors d’un tableau irréel passant sous les projecteurs artificiels et au démaquillage pour aller dans l’obscurité.
Je sors juste un instant pour pouvoir rentrer là ou je retrouverai ma liberté de mouvement et de créativité.
Je sors du noir et du blanc pour vivre une vie pleine de couleurs.
Marion P.
Le Ying et le Yang
Je sors du système scolaire où les gens se croisent aveuglement, où sur chaque porte s’inscrit ennui, avec plein de chemins tracés par des règles.
J’affronte le poids de mes actes, où règne la liberté et la solidarité, où je me promène avec curiosité.
Je laisse le bruit de la craie, les murs desséchés et ridés, la monotonie des jours.
J’entre dans un univers où le silence du matin laisse place au bruit des passants, aux éclats de rire des enfants et aux conversations ahurissante.
Je m’extirpe de mes connaissances qui partagent tout avec moi.
J’adhère à un groupe qui m’est totalement inconnu et pourtant si sympa avec moi.
Malika
21h, Internet, blog, facebook, Streaming, MSN
C’est juste habituel.
Nouvelle génération, leurs journées s’arrêtent où commencent celles de l’ancienne.
6h30, douche, bus, cahiers, livres, stylos
Je rentre dans le monde réel.
Ludivine
Je sors de ma bulle, j’affronte un monde parfois flou.
Je sors de ma bulle, du cocon familial, le confort de la maison, chaleureux, familier, peu de responsabilités, rangé, organisé, à la fois doux et réconfortant, la douceur des bras, la clarté de ma vie, une tendresse maternelle que l’on donnera à notre tour, et seulement une caresse courant le long de mes cheveux pour montrer sa présence.
J’affronte l’obscurité impénétrable, un silence oppressant, un flux de responsabilités accablant, la routine, métro, boulot, dodo, les imprévus de temps en temps qui pimentent la vie mais paralysent dans certain cas, une nouvelle vie pleine de surprise, la fuite du temps, le vieillissement, l’enfermement.
Laetitia
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