Ce vendredi 5 décembre, Julien Monier, journaliste à Essonne Info est venu nous rendre visite au lycée dans le cadre de l’atelier Sciences Po. Ce journal en ligne a été crée en 2010 et donne une actualité politique, économique, sociale, sportive, citoyenne ou associative en Essonne chaque jour. Il a été créé pour fournir une vision plus locale de l’actualité à la population et les journalistes y travaillant favorisent la qualité et l’analyse pour la rédaction de leurs articles, et la connaissance de leur département qui facilite leurs rédactions, leurs déplacements.
Diplômé en Administration Économique et Sociale, et avec un master de sociologie urbaine, Julien Monier n’a pas eu un parcours habituel en passant par une école de journalisme, comme la moitié de la profession d'ailleurs. Cependant, il n’a jamais douté de sa vocation, n’a jamais baissé les bras face aux difficultés du monde du travail. Il lit la presse et beaucoup de livres, et cherche à comprendre le monde par le plus de biais possibles en diversifiant ses sources. C’est ce qu’il lui a donné envie de créer avec d’autres ce journal.
Nous avons également évoqué avec lui les difficultés que rencontre la presse actuellement, notamment la presse papier. La presse vit une transition majeure avec la révolution Internet, les journalistes doivent ainsi sans cesse s’adapter aux changements permanents, ce qui engendre certaines difficultés économiques. Julien Monier nous a d’ailleurs parlé d’un certain nombre de journaux qui faute d’adaptations aux mutations de la presse ou à la crise licencient voire disparaissent. Il a aussi évoqué les difficultés du métier de journaliste : une évolution de carrière plutôt lente, une rémunération plutôt faible, et nous a ainsi parlé de la nécessité d’avoir un réseau solide pour entamer sa carrière et évoluer.
Ce que l’on pourrait surtout retenir de ce moment passé avec lui est que si nous avons des passions, un rêve, il faut mettre tout en œuvre pour le réaliser, se fixer des objectifs clairs et les atteindre et de ne surtout pas baisser les bras à la première difficulté.
Sarah Daïri, TES3
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